La chirurgie esthétique est aujourd’hui en France, en Europe et dans le monde une pratique courante, plus accessible financièrement et mieux admise socialement. Cette évolution rapide conduit à se poser de nombreuses questions sur cette spécialité et sur le rapport de notre société à l’apparence.
La chirurgie esthétique : une pratique intégrée
Une bosse sur le nez ? Une poitrine trop petite, trop imposante, trop tombante ? Des rides marquées ? Un visage affaissé ? Des fesses disgracieuses ? Il y a encore quelques années, ces désagréments auraient été masqués par des vêtements judicieusement choisis ou un maquillage adapté détournant l’attention pour cacher ses complexes.Aujourd’hui, la chirurgie esthétique est une solution courante et intégrée dans notre société. Solliciter un chirurgien plasticien n’est plus la pratique « honteuse » d’antan. Mieux maîtrisée, plus naturelle, plus discrète, plus rapide aussi, l’intervention chirurgicale est une réponse parfois assimilée comme «naturelle et durable ». Les techniques sont moins invasives, les temps de récupération plus courts. Dans cette perspective, il est important de bien repositionner l’acte de chirurgie esthétique comme un acte engagé, médical et irréversible. Pour cela, un délai légal de réflexion d’au moins 15 jours doit toujours être respecté entre la consultation et l’acte chirurgical.
Distinguer la chirurgie réparatrice de la chirurgie de confort
La chirurgie dite « de confort » est associée à l’esthétique. L’objectif est la correction naturelle et durable d’un défaut, d’un complexe. La diversité des pratiques permet d’offrir à d’autres patients une prise en charge répondant à un problème fonctionnel. A ce stade, nous parlons de chirurgie plastique réparatrice, reconstructrice. Améliorer l’état cicatriciel après un accident, reconstruire un sein amputé, traiter les cancers de la peau, .... font parti intégrante de notre spécialité.Quelles finalités ?
Il y a autant d’opérations de chirurgie esthétique que d’histoires de patients. Les motivations des uns sont ancrées dans un complexe nourri parfois depuis l’enfance. Les envies des autres répondront davantage à une mode ou un désir quasi spontané. L’omniprésence des miroirs, des écrans reflètent une image de nous en permanence. La quête de la perfection, la pression des médias qui imposent des corps parfaits nous renvoie à nos propres défauts.Bien sûr, le « self marketing » de chaque instant nous pousse à en demander toujours plus à notre corps : applications de rencontre en ligne avec photos, course à la promotion professionnelle, publicité de son style de vie sur les réseaux sociaux… Le poids du regard de l’autre est constant, le besoin de comparaison et l’urgence de la perfection devient un impératif.
Ce que la chirurgie esthétique dit de nous ?
La beauté est l’obsession la plus révélatrice de nos sociétés. Si chacune a ses critères, toutes s’accordent sur le fait que sa quête en vaut la peine. Meilleur mariage, meilleure vie sociale, meilleures opportunités professionnelles : les promesses sont nombreuses.Faut-il placer le recours à la chirurgie esthétique en parallèle du mouvement de « body acceptance » ? Un paradoxe intéressant qui décomplexerait le recours à des aides extérieures pour se sentir mieux dans son corps… Et dans son âme ?
Résulat : Lifting cervico-facial
Résultat : Blépharoplastie supérieure
Résulat : Otoplastie
Résultat : Lipoaspiration de l’abdomen
Résulat : Augmentation mammaire par prothèses
Résultat : Réduction mammaire
Résulat : Reconstruction mammaire (Prothèses)
Résultat : Reconstruction mammaire (Autologue)