Quelles sont les motivations pour une augmentation mammaire ?
Les raisons d’envisager une augmentation mammaire sont variées et personnelles. Les plus fréquentes incluent :
1. Hypotrophie mammaire
Volume insuffisant des seins dès la puberté, pouvant engendrer un sentiment de gêne ou un manque de confiance en soi.
2. Changements post-grossesse
Perte de volume ou ptôse mammaire (relâchement des seins) après la grossesse et l’allaitement.
3. Perte de poids
Réduction du volume mammaire consécutive à une perte de poids importante, modifiant la proportion globale du corps.
4. Asymétrie mammaire
Différence notable de taille ou de forme entre les deux seins, pouvant être gênante à la fois sur le plan esthétique et psychologique.
5. Reconstruction après une mastectomie
Intervention reconstructrice suite à un traitement du cancer du sein, pour retrouver une silhouette harmonieuse. Pour plus d’informations sur la reconstruction mammaire après un cancer, visitez le site de l’Institut National du Cancer (INCa).
6. Dysphorie de genre
Dans le cadre d’une transition de genre, une augmentation mammaire peut permettre d’obtenir une poitrine conforme à l’identité de genre.
7. Vieillissement naturel
Avec l’âge, le volume mammaire diminue et la peau perd en élasticité, ce qui peut entraîner une ptôse et un aplatissement des seins.
8. Traumatismes ou anomalies congénitales
Correction d’une malformation mammaire (comme les seins tubéreux) ou d’un traumatisme ayant affecté la forme ou la taille des seins.
9. Motivations personnelles et esthétiques
- Améliorer la silhouette et l’apparence générale pour renforcer la confiance en soi.
- Chercher une meilleure proportion entre la poitrine et le reste du corps.
10. Raisons professionnelles
Dans certains secteurs comme la mode, le divertissement ou les médias, une silhouette spécifique peut être un atout.
Le Docteur Julien Luini, chirurgien plasticien, qualifié en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, nous en dit plus :
« Chaque patiente a une histoire unique. Mon rôle est de les accompagner dans leur projet pour un résultat naturel et harmonieux. »
Quelles sont les techniques disponibles pour augmenter le volume des seins ?
Pour répondre aux besoins variés des patientes, plusieurs techniques d’augmentation mammaire sont proposées. Voici un aperçu détaillé des principales méthodes, adaptées aux attentes et à la morphologie de chacune.
Augmentation mammaire par prothèses
L’augmentation mammaire par prothèses consiste à insérer des implants mammaires pour augmenter le volume des seins. Cette méthode est particulièrement plébiscitée pour sa capacité à offrir un résultat visible, harmonieux et durable.
Types d’implants disponibles :
Gel de silicone :
- Offre un rendu très naturel au toucher et visuellement.
- Disponible en plusieurs formes : ronde ou anatomique (« goutte d’eau ») pour s’adapter à chaque silhouette.
Sérum physiologique :
- Option légèrement moins utilisée, mais idéale pour celles qui préfèrent une alternative au silicone.
- Peut être ajusté en volume pendant l’intervention.
Avantages des implants mammaires :
- Personnalisation : Différentes tailles, formes et profils sont disponibles pour répondre aux attentes de chaque patiente.
- Durabilité : Les implants modernes ont une durée de vie moyenne de 10 à 15 ans.
- Adaptation morphologique : Les implants sont placés soit devant, soit derrière le muscle pectoral, en fonction de la morphologie de la patiente et du résultat recherché.
Dr Julien Luini, chirurgien plasticien, qualifié en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, nous en dit plus :
« Nous choisissons les implants en fonction des attentes et des besoins de chaque patiente. Le but est d’obtenir un résultat sur mesure, en tenant compte de la forme de leur corps et de leurs envies. »
Les implants mammaires utilisés en France répondent aux normes strictes de sécurité définies par l’ANSM, garantissant leur qualité et leur durabilité.
Lipofilling mammaire (injection de graisse)
Le lipofilling mammaire est une technique naturelle qui utilise la propre graisse de la patiente pour augmenter le volume des seins.
Étapes de la procédure :
1. Prélèvement de la graisse : La graisse est extraite des zones où elle est en excès (abdomen, cuisses, hanches) grâce à une liposuccion.
2. Purification : La graisse prélevée est traitée pour éliminer les impuretés et conserver les cellules graisseuses viables.
3. Injection dans les seins : La graisse est injectée stratégiquement dans les seins pour améliorer leur volume et leur forme.
Avantages du lipofilling :
- Résultat naturel : La texture et l’apparence des seins sont entièrement naturelles.
- Double bénéfice : Raffermissement des zones où la graisse a été prélevée (liposuccion).
- Absence de corps étranger : Idéal pour les patientes qui ne souhaitent pas d’implants.
Limites :
- Augmentation modérée : Convient aux patientes recherchant un volume subtil.
- Nécessite un volume suffisant de graisse disponible pour le prélèvement.
Dr Julien Luini, chirurgien plasticien, qualifié en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, nous en dit plus :
« Le lipofilling est idéal pour les patientes qui souhaitent un volume subtil tout en évitant les implants. C’est une solution naturelle, combinant remodelage corporel et augmentation mammaire. »
Technique composite (implants + lipofilling)
La technique composite combine les avantages des implants mammaires et du lipofilling pour offrir un résultat optimal en termes de volume et de naturel.
Comment cela fonctionne ? :
- Implants mammaires : Utilisés pour augmenter le volume principal des seins.
- Injection de graisse : Employée pour lisser les contours des implants, dissimuler leurs bordures et améliorer la transition entre les seins et le thorax.
Avantages de la méthode composite :
- Résultat naturel et harmonieux : La graisse injectée permet de camoufler les implants pour un aspect encore plus naturel.
- Augmentation significative
- : Idéal pour les patientes souhaitant un volume important sans aspect artificiel.
Solution personnalisée : Cette méthode est adaptée aux patientes recherchant une augmentation importante tout en conservant un aspect naturel.
Dr Julien Luini, chirurgien plasticien, qualifié en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, nous en dit plus :
« La technique composite combine le meilleur des deux mondes : des implants pour le volume et le lipofilling pour l’esthétique. Elle est particulièrement adaptée aux patientes exigeantes qui souhaitent des résultats parfaits. »
Pour plus d’informations sur les normes et les techniques en chirurgie plastique, consultez le site officiel de la SOFCPRE.
Combien de temps dure la convalescence après une augmentation mammaire ?
La période de convalescence après une augmentation mammaire varie d’une patiente à l’autre, mais des étapes clés permettent de garantir une récupération optimale.
1. Les étapes de la récupération
- Reprise des activités légères : La majorité des patientes peuvent reprendre des tâches quotidiennes simples environ 7 jours après l’intervention. Cependant, il est important d’éviter tout effort physique ou mouvement brusque qui pourrait solliciter les muscles pectoraux.
- Retour au travail : Pour des professions sédentaires, un retour au travail est envisageable après une semaine. Pour les métiers physiques, il est préférable d’attendre 3 à 4 semaines.
- Reprise des efforts physiques intenses : Les activités sportives, particulièrement celles impliquant le haut du corps (musculation, natation, etc.), doivent être évitées pendant au moins 4 à 6 semaines. Cela permet d’assurer une bonne cicatrisation et de réduire les risques de complications.
2. Suivi post-opératoire essentiel
- Soins des cicatrices : Les cicatrices nécessitent une attention particulière. L’utilisation de crèmes cicatrisantes ou de pansements en silicone est souvent recommandée pour améliorer leur apparence.
- Port du soutien-gorge post-opératoire : Il est impératif de porter un soutien-gorge de contention jour et nuit pendant 4 à 6 semaines pour maintenir les seins en place et limiter le gonflement.
- Consultations de contrôle : Des rendez-vous réguliers avec le chirurgien sont nécessaires pour surveiller la cicatrisation et détecter rapidement d’éventuelles complications.
3. Sensations après l’intervention
Pendant les premières semaines, certaines sensations sont normales :
- Tensions ou tiraillements : Particulièrement autour des cicatrices ou des muscles pectoraux.
- Léger gonflement ou ecchymoses : Ces symptômes disparaissent généralement après quelques semaines.
- Changements temporaires de sensibilité : Il est possible de ressentir un engourdissement ou une hypersensibilité des seins, qui s’atténue avec le temps.
4. Conseils pour une récupération optimale
Dr Julien Luini, chirurgien plasticien, qualifié en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, nous en dit plus :
« Un bon suivi post-opératoire est essentiel pour garantir une récupération optimale et des résultats durables. Je recommande aux patientes de suivre scrupuleusement les consignes post-opératoires et de me consulter immédiatement en cas de doute. »
Voici quelques conseils supplémentaires :
- Limitez les mouvements brusques et les charges lourdes pendant les premières semaines.
- Évitez de dormir sur le ventre ou sur le côté ; préférez une position semi-allongée pour réduire la pression sur les seins.
- Ne fumez pas : le tabac peut ralentir la cicatrisation et augmenter le risque de complications.
Quels sont les résultats attendus ?
L’augmentation mammaire offre des résultats esthétiques notables et durables, mais il est important de comprendre les différentes étapes d’évolution post-opératoire pour évaluer pleinement les bénéfices de cette intervention.
Pour visualiser des exemples concrets de résultats, visitez notre galerie de photos avant/après augmentation mammaire.
1. Résultats visibles immédiatement
Dès les premières semaines suivant l’intervention, les patientes constatent une amélioration significative :
- Augmentation du volume des seins : Le changement de taille et de forme est immédiatement perceptible.
- Harmonie corporelle : Les seins s’intègrent mieux à la silhouette, améliorant l’équilibre global du corps.
Cependant, un gonflement temporaire peut être présent dans les jours qui suivent l’intervention, ce qui peut légèrement masquer le résultat final.
2. Résultats définitifs
Les résultats définitifs sont généralement visibles après 3 à 6 mois, une foisque :
- Les tissus environnants se sont adaptés à la présence des implants ou de la graisse injectée.
- Les seins ont retrouvé leur position naturelle grâce à la stabilisation des prothèses ou au remodelage complet de la graisse.
À ce stade, la patiente bénéficie d’une poitrine harmonieuse et d’un résultat durable.
3. Durée de vie des résultats
Implants mammaires :
Les implants modernes, conçus à partir de matériaux de haute qualité comme le gel de silicone cohésif, offrent une durabilité moyenne de 10 à 15 ans.
- Un suivi régulier auprès du chirurgien permet de vérifier l’intégrité des implants et d’anticiper tout besoin éventuel de remplacement.
Lipofilling mammaire :
La graisse injectée qui survit au processus de greffe reste définitivement en place. Cependant, comme elle provient des tissus corporels, son volume peut légèrement varier en cas de perte ou de prise de poids significative.
Pour en savoir plus sur la durée de vie des implants et les précautions à prendre, consultez notre article sur les prothèses mammaires : durée de vie, surveillance et risques.
4. Résultats naturels et personnalisés
Dr Julien Luini, chirurgien plasticien, qualifié en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, nous en dit plus :
« Les implants modernes offrent un rendu naturel, adapté à la morphologie de chaque patiente, et garantissent une satisfaction durable. Nous travaillons pour que chaque patiente obtienne un résultat harmonieux et sur mesure. »
Grâce à l’évolution des techniques et des matériaux, l’objectif principal est de garantir un résultat qui :
- Respecte la morphologie de la patiente : En évitant l’aspect artificiel des seins disproportionnés.
- Répond aux attentes personnelles : Volume, projection et forme sont personnalisés selon les préférences de la patiente.
5. Amélioration globale du bien-être
Au-delà des résultats physiques, l’augmentation mammaire peut avoir un impact psychologique important :
- Renforcement de la confiance en soi : La satisfaction esthétique contribue souvent à une meilleure estime de soi.
- Amélioration du confort dans les vêtements : Les patientes rapportent se sentir plus à l’aise dans leurs choix vestimentaires.
Quels sont les risques liés à l’augmentation mammaire ?
Bien que rare, certaines complications possibles incluent :
- Une infection.
- Une rupture ou un déplacement de l’implant.
- Une contracture capsulaire (durcissement de la capsule autour de,l’implant).
Dr Julien Luini, chirurgien plasticien, qualifié en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, nous en dit plus :
« Ces risques sont minimisés grâce à des protocoles stricts et une expertise chirurgicale. »
Pour connaître les recommandations officielles sur la chirurgie esthétique, consultez le site de la HAS.
Combien coûte une augmentation mammaire ?
Les tarifs dépendent de plusieurs facteurs :
- Type de prothèses.
- Technique utilisée.
Fourchette moyenne : 5 000 €.
Seules les malformations reconnues médicalement (ex. agénésie mammaire) peuvent être partiellement prises en charge par l’assurance maladie.
Pour obtenir des informations détaillées sur les coûts associés à l’augmentation mammaire, veuillez consulter notre page dédiée aux tarifs des interventions de chirurgie esthétique.
FAQ sur l’augmentation mammaire
Voici les réponses aux 10 questions les plus fréquemment posées concernant l’augmentation mammaire, pour vous aider à mieux comprendre cette intervention.
L’Inserm offre des ressources fiables pour approfondir vos connaissances sur les interventions médicales et esthétiques.
La réinjection de graisse autologue, réalisée avec des canules atraumatiques et selon une technique en micro-dépôts, ne migre pas si elle est correctement exécutée. Des indurations locales, ou nodules transitoires, peuvent apparaître au niveau des fesses ou des seins, en particulier après un lipofilling fessier, mais ces phénomènes sont le plus souvent bénins et régressifs.
Dr Julien Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
« Le lipofilling est un geste millimétré. Si la graisse est déposée en excès, trop concentrée ou dans un mauvais plan, elle ne peut pas s’intégrer correctement. Le contrôle de chaque dépôt, dans chaque couche anatomique, conditionne la régularité du résultat. »
Oui, à condition que le volume de graisse prélevé lors de la lipoaspiration esthétique soit suffisant, et que les zones receveuses soient compatibles avec une double réinjection de graisse autologue. Cette approche peut permettre un lipofilling fessier et un lipofilling mammaire au cours d’une même intervention, dans un cadre chirurgical bien planifié.
Dr Julien Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
« Le double transfert graisseux – seins et fesses – peut être envisagé si les critères anatomiques sont réunis. Mais chaque indication est étudiée séparément. Ce n’est pas une accumulation de gestes, c’est une coordination morphologique. »
Oui, mais ils sont considérablement réduits si la procédure est réalisée dans le respect des plans anatomiques superficiels. Le lipofilling fessier, lorsque réalisé à partir d’une lipoaspiration esthétique, doit respecter les normes de sécurité : injection strictement sous-cutanée, canules spécifiques, volumes contrôlés. L’injection profonde est proscrite en raison des risques vasculaires.
Dr Julien Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
« Le lipofilling fessier impose une technique stricte. Toute l’innocuité repose sur la profondeur de l’injection, la qualité du geste, et la connaissance de la vascularisation pelvienne. Il ne peut être réalisé qu’avec une cartographie précise et un protocole codifié. »
Dans certaines situations cliniques, la réinjection de graisse autologue peut remplacer la pose d’un implant mammaire. L’augmentation mammaire naturelle, réalisée après lipoaspiration esthétique, offre un volume modéré, un toucher plus souple et une absence de corps étranger. Elle est indiquée chez les patientes présentant un tissu mammaire récepteur de bonne qualité et des attentes réalistes.
Dr Julien Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
« Le lipofilling mammaire, dans le contexte d’une augmentation mammaire naturelle, est une alternative valable à l’implant pour certaines patientes. Il ne s’agit pas d’un substitut universel, mais d’une solution adaptée aux indications de volume modéré et de morphologie compatible. »
Dans d’autres cas, une augmentation mammaire par prothèse peut être proposée si le lipofilling ne permet pas d’atteindre le volume désiré.
En moyenne, entre 3 et 6 mois sont nécessaires pour que la graisse transférée lors d’une réinjection de graisse autologue se stabilise dans les tissus receveurs. Ce temps correspond au processus de néoangiogenèse, permettant au greffon adipeux de s’intégrer durablement. Une fraction de la graisse, généralement 20 à 30 %, est résorbée naturellement dans les semaines suivant le geste.
Dr Julien Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
« L’évolution d’un transfert graisseux repose sur des paramètres biologiques précis. Le greffon issu de la lipoaspiration esthétique a besoin de temps pour être vascularisé, se stabiliser, et s’intégrer. La pédagogie autour de ce calendrier biologique est fondamentale. »
Oui. Dans certaines indications précises, notamment en cas d’asymétrie mammaire modérée, la réinjection de graisse autologue issue d’une lipoaspiration esthétique permet une correction volumique progressive. Le lipofilling mammaire respecte la souplesse tissulaire et permet d’éviter le recours à des implants, tout en maintenant une régularité des contours.
Dr Julien Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
« Le lipofilling mammaire est un outil d’ajustement fin. Il ne remplace pas toutes les techniques, mais dans les asymétries limitées, il permet une rééquilibration douce, sans prothèse, avec un rendu extrêmement naturel. »
Oui. Lorsqu’elle est utilisée dans le cadre d’une réinjection de graisse autologue, la graisse issue d’une lipoaspiration esthétique reste un tissu biologique vivant. Elle peut augmenter ou diminuer de volume en fonction des variations pondérales du patient. Ce comportement physiologique impose une stabilité métabolique, notamment dans les mois suivant l’intervention, pour garantir la durabilité du résultat.
Dr Julien Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
« Le greffon adipeux issu d’une réinjection après lipoaspiration esthétique se comporte comme n’importe quel tissu endogène. Il évolue avec le patient, ce qui implique un suivi à long terme et un dialogue clair sur l’hygiène de vie avant et après le geste. »
Il faut attendre 3 à 6 mois pour juger la stabilité du volume et de la texture tissulaire. Le temps de revascularisation et de résorption partielle est incompressible.
« J’explique toujours que le résultat final s’évalue en mois, pas en semaines. C’est le temps biologique qu’il faut respecter. »
— Dr Luini
Oui, dans certains cas, une demande d’entente préalable à la Sécurité Sociale peut être déposée. La lipoaspiration réparatrice peut alors entrer dans un acte codifié.
« Dès lors qu’il y a séquelle fonctionnelle objectivable, la dimension réparatrice peut être reconnue. »
— Dr Luini
Elle est traitée comme une zone de lipoaspiration médicale : port de panthy de compression, surveillance de la régularité cutanée, contrôle des œdèmes.
« La zone donneuse fait partie intégrante du protocole. Elle mérite autant de rigueur que la zone traitée. »
— Dr Luini
Oui, si le patient prend du poids. Les adipocytes greffés sont viables, donc sensibles aux variations pondérales. Un poids stable est crucial.
« Le greffon est vivant : il réagit au métabolisme du patient. D’où l’importance de la stabilité. »
— Dr Luini
Non, si la technique est rigoureuse. La graisse injectée est fixée mécaniquement par le tissu environnant. Un placement anatomique précis évite tout déplacement post-opératoire.
« La clé, c’est la stabilité mécanique dès l’injection. Une bonne intégration ne migre jamais. »
— Dr Luini
Le volume est calibré selon la capacité d’acceptation tissulaire, c’est-à-dire le volume que peut intégrer une zone sans tension excessive. On parle de « greffe en micro-dépôts », pour favoriser la vascularisation.
« Injecter plus ne donne pas forcément plus de résultat. Il faut respecter la physiologie de l’hôte. »
— Dr Luini
Oui, temporairement. Le tabac altère la microvascularisation, augmente le risque de nécrose graisseuse, et réduit la prise du greffon. Un arrêt total d’un mois est exigé avant l’intervention.
« Le tabagisme actif est l’ennemi de la chirurgie réparatrice. Il compromet à la fois la survie du greffon et la qualité cicatricielle. »
— Dr Luini
Oui, mais l’efficacité dépend du degré de fibrose. Le tissu cicatriciel peu vascularisé limite parfois la diffusion du greffon. Un décollement tissulaire chirurgical préalable peut être indiqué.
« Sur les cicatrices rétractiles, la lipoaspiration doit être précédée d’un temps de libération chirurgicale pour éviter l’échec du lipofilling. » Docteur Luini
Oui, sous conditions. Le tissu irradié présente une vascularisation altérée, ce qui rend la greffe de graisse autologue plus délicate. Une préparation locale et un fractionnement des séances sont souvent nécessaires pour optimiser la prise du greffon.
« En zone irradiée, chaque millimètre injecté doit être rigoureusement contrôlé. Il faut respecter un équilibre entre remplissage et sécurité. »
Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Non, il est déconseillé de dormir sur le ventre dans les premières semaines suivant l’abdominoplastie. La position recommandée est sur le dos, légèrement surélevée, avec un oreiller sous les genoux pour éviter de tirer sur la cicatrice.
« La position semi-assise est idéale pour soulager les tensions et favoriser une meilleure cicatrisation », conseille le Dr Luini.
Oui, l’arrêt du tabac est fortement recommandé un mois avant et un mois après l’intervention. Le tabac augmente les risques de complications chirurgicales, notamment des problèmes de cicatrisation et des infections.
« Le tabac est un frein majeur à une bonne cicatrisation. J’insiste toujours auprès de mes patients pour un arrêt complet avant l’opération », explique le Dr Luini
Oui, il est tout à fait possible de tomber enceinte après une abdominoplastie, mais cela peut altérer les résultats de l’intervention. Il est donc recommandé de programmer l’opération après avoir finalisé ses projets de maternité.
« Une grossesse après une abdominoplastie est sans risque, mais le relâchement cutané pourrait réapparaître. Il est important de bien planifier ce projet », précise le Dr Luini.
Non, l’abdominoplastie n’est pas un traitement contre l’obésité. L’intervention permet de retirer l’excès de peau et de graisse localisée, mais elle ne remplace pas un régime ou un programme de perte de poids. Il est conseillé d’avoir un poids stable avant l’opération pour optimiser le résultat.
Il est important de surveiller les signes suivants après l’intervention :
- Rougeur excessive, fièvre ou douleurs intenses (risque d’infection)
- Œdème asymétrique ou qui ne diminue pas
- Écoulement inhabituel au niveau de la cicatrice
« Si un de ces symptômes apparaît, je conseille à mes patients de me contacter immédiatement. Le suivi post-opératoire est là pour anticiper ces complications », insiste le Dr Luini.
L’abdominoplastie permet de retirer une partie des vergetures, uniquement celles situées dans la zone d’excès de peau retirée (généralement sous le nombril). Celles situées au-dessus du nombril ne disparaissent pas, mais peuvent être atténuées par la remise en tension de la peau.
Après l’abdominoplastie, il est essentiel de porter une gaine de contention pendant environ 4 à 6 semaines, jour et nuit. En plus, il est recommandé de privilégier :
- Des vêtements amples et confortables qui ne compriment pas la zone opérée
- Des sous-vêtements taille haute pour éviter les frottements sur la cicatrice
Oui, l’abdominoplastie peut être combinée avec d’autres interventions telles que :
- Une liposuccion des flancs pour affiner davantage la silhouette
- Un lifting mammaire dans le cadre d’un “Mommy Makeover”
- Une plastie des bras pour harmoniser l’ensemble du haut du corps
« Lors de la consultation, nous étudions ensemble les possibilités de combiner certaines interventions pour un résultat global plus harmonieux », explique le Dr Luini.
Une cicatrice est inévitable lors d’une abdominoplastie, mais elle est placée de façon stratégique dans le bas du ventre, au niveau du pli naturel, pour être dissimulée sous les sous-vêtements.
« Mon objectif est de minimiser l’impact visuel de la cicatrice. Avec des soins post-opératoires appropriés, elle devient discrète au fil du temps », précise le Dr Luini.
Oui, l’abdominoplastie est tout à fait envisageable après une césarienne. En réalité, l’intervention permet même de corriger la cicatrice laissée par l’accouchement, qui est souvent intégrée dans l’incision de l’abdominoplastie.
« De nombreuses patientes consultent après une césarienne car le ventre reste relâché et la cicatrice est visible. L’abdominoplastie permet de lisser cette zone et de retrouver un abdomen harmonieux », explique le Dr Luin
Posez-vous ces questions :
- Est-ce que la peau de mes bras me gêne au quotidien ?
- Est-ce un vrai complexe dans ma vie sociale ou intime ?
- Ai-je atteint mon poids de forme ?
- Suis-je prêt(e) à accepter une cicatrice pour un meilleur confort et une silhouette plus ferme ?
Le vieillissement naturel continue, donc un relâchement progressif est toujours possible, surtout si votre peau est fine. Cela dit, la plupart des patients conservent un résultat stable sur 10 à 15 ans, surtout s’ils maintiennent un poids stable et une hygiène de vie saine.
Oui, chez certaines personnes. Tout dépend de votre qualité de peau, de vos antécédents cicatriciels (chéloïdes, hypertrophiques), mais aussi du respect des consignes post-opératoires : port du vêtement compressif, pas d’exposition solaire, soins cicatriciels. Des traitements spécifiques (silicone, LED, laser) existent en cas de besoin.
Une légère altération temporaire de la sensibilité cutanée peut survenir autour de la cicatrice. Cela est dû à la mise en tension et à la section de petites terminaisons nerveuses. En règle générale, la sensation revient progressivement en quelques semaines ou mois.
Oui, c’est possible. Il est fréquent d’associer cette chirurgie à un lifting des cuisses, une abdominoplastie ou une chirurgie mammaire, notamment dans les cas de post-bariatrique. Le chirurgien détermine si cela peut être fait en une seule intervention selon la durée opératoire maximale autorisée.
La liposuccion retire uniquement la graisse. Le lifting des bras traite la peau relâchée. Dans de nombreux cas, on associe les deux techniques pour affiner la silhouette et améliorer la tonicité globale.
Non, lorsqu’il y a un excès de peau significatif, seule la chirurgie permet de l’éliminer. Les techniques non invasives (radiofréquence, ultrasons, cryolipolyse) ne retendent pas la peau de manière significative dans ce cas. Elles peuvent être complémentaires en entretien, mais pas curatives.
Oui, mais pas immédiatement. La reprise du sport est progressive, généralement entre la 6e et la 8e semaine post-opératoire. Avant cela, il faut éviter tout mouvement de traction, port de charge ou impact au niveau des bras. La marche douce est autorisée rapidement.
Le résultat peut être partiellement altéré. Une prise de poids importante peut retendre la peau et modifier la forme du bras. C’est pourquoi il est recommandé de faire cette intervention une fois votre poids stabilisé, surtout après une perte massive.
Non, pas forcément. La visibilité de la cicatrice dépend de la technique utilisée (axillaire ou longitudinale), du degré de relâchement, et surtout de votre propre peau (épaisseur, élasticité, pigmentation). Le chirurgien veille à placer l’incision dans une zone peu exposée (face interne du bras), souvent invisible bras le long du corps.
Certains compléments, même naturels (comme le ginkgo, l’arnica, ou le millepertuis), peuvent interagir avec l’anesthésie ou augmenter le risque de saignement. Il est impératif de signaler tout ce que vous prenez à votre
chirurgien et à l’anesthésiste. Un arrêt temporaire peut être demandé selon le produit.
Il est conseillé de prendre rendez-vous au moins 2 à 3 mois à l’avance, surtout si vous souhaitez une date précise. Cela permet de réaliser les deux consultations obligatoires, d’effectuer les examens préopératoires, et de planifier la convalescence (congés, organisation familiale, etc.).
Il faut éviter les vêtements trop serrés pendant le premier mois, le temps que les tissus cicatrisent correctement. Quant à la plage ou aux bains prolongés (mer, piscine, spa), ils sont contre-indiqués pendant 6 à 8 semaines, et l’exposition au soleil directe des cicatrices doit être évitée pendant au moins 6 mois pour prévenir les taches ou les cicatrices foncées.
Absolument. Il est fréquent d’associer un lifting des cuisses à un lifting des bras, une abdominoplastie ou encore une liposuccion multiple dans le cadre d’un remodelage complet de la silhouette, notamment après une chirurgie bariatrique. Ces interventions combinées doivent être planifiées avec soin pour ne pas dépasser un certain temps opératoire.
La liposuccion consiste uniquement à retirer de la graisse localisée à l’aide de canules, sans agir sur l’élasticité de la peau. Elle est indiquée pour les patients jeunes avec une bonne tonicité cutanée. Le lifting des cuisses, en revanche, vise à retirer l’excès de peau relâchée (avec ou sans lipoaspiration associée). C’est donc une solution plus adaptée aux relâchements importants liés à l’âge ou à une perte de poids.
Oui, les cicatrices sont définitives, mais leur apparence évolue beaucoup avec le temps. Grâce à des soins adaptés, à une protection solaire rigoureuse et à la biologie propre à chaque patient(e), elles peuvent devenir quasiment invisibles au bout de 12 à 18 mois. Des traitements comme le laser ou les crèmes siliconées peuvent aussi aider à les atténuer davantage.
Il est recommandé d’attendre au minimum 6 à 8 semaines avant de reprendre une activité physique intensive, surtout si celle-ci sollicite les membres inférieurs (course, fitness, vélo). La reprise doit être progressive, en accord avec le chirurgien, et dépend du type de lifting réalisé et de la récupération individuelle. Une activité douce comme la marche peut être reprise plus tôt, dès la 2e ou 3e semaine.
La blépharoplastie ne traite pas directement les cernes pigmentaires (bruns ou violacés), qui sont souvent d’origine vasculaire ou génétique. En revanche, elle permet de réduire l’ombre portée des poches sous les yeux, ce qui peut atténuer visuellement les cernes creux. Pour un traitement ciblé des cernes, des injections d’acide hyaluronique ou un traitement au laser peuvent être envisagés en complément.
Oui, les résultats d’une blépharoplastie sont durables. En moyenne, les effets de l’intervention se maintiennent pendant 10 à 15 ans, voire plus. Toutefois, le processus naturel de vieillissement continue, ce qui peut progressivement entraîner une nouvelle perte de tonicité cutanée.
Pour mieux comprendre le vieillissement cutané et son impact sur le regard, vous pouvez consulter les recherches de l’Inserm.
Les premiers résultats sont visibles après 10 à 15 jours, une fois que les gonflements et ecchymoses ont disparu. Le résultat final s’apprécie pleinement après 3 à 6 mois, lorsque la peau s’est totalement rétractée et que les cicatrices sont bien estompées.
- Activités quotidiennes : reprise possible après 5 à 7 jours.
- Travail : selon l’intensité de l’activité, retour possible après 7 à 10 jours.
- Sport : à éviter pendant 3 à 4 semaines pour limiter le risque d’œdème prolongé.
Maquillage des yeux : à éviter pendant 10 à 15 jours pour ne pas irriter la zone opérée.
Il n’y a pas d’âge précis, mais la blépharoplastie est généralement pratiquée à partir de 40-45 ans, lorsque les premiers signes de vieillissement apparaissent. Cependant, certaines personnes plus jeunes y ont recours en raison d’un relâchement cutané précoce ou de poches sous les yeux d’origine génétique.
Oui, en cas de paupières tombantes (ptôse sévère), l’excès de peau peut gêner la vision, notamment sur les côtés (réduction du champ visuel). En retirant l’excédent cutané, la blépharoplastie supérieure permet d’améliorer la vision périphérique et de retrouver un regard plus ouvert.
Oui, il est fréquent d’associer la chirurgie des paupières à un lifting cervico-facial ou à un lifting temporal pour un rajeunissement global du visage. La combinaison de ces interventions permet de corriger simultanément la ptôse des tissus du visage et des paupières pour un résultat plus harmonieux et naturel.
Non, les incisions sont discrètement placées dans les plis naturels des paupières pour être quasi-invisibles une fois la cicatrisation terminée. Pour la blépharoplastie inférieure réalisée par voie conjonctivale, aucune cicatrice externe n’est visible, car l’incision est faite à l’intérieur de la paupière.
Non, la blépharoplastie est une intervention peu douloureuse. La majorité des patients ressentent uniquement une légère tension et une sensation de tiraillement au niveau des paupières dans les jours suivant l’opération. Des antalgiques légers suffisent à contrôler l’inconfort.
L’intervention dure environ 1h à 1h30, selon la technique utilisée et l’étendue des corrections à apporter. Elle peut être réalisée sous anesthésie locale avec sédation ou sous anesthésie générale, selon le confort du patient et les recommandations du chirurgien.
La fourchette moyenne est de 5000 €, selon la technique utilisée (implants, lipofilling) et la clinique. Cette intervention n’est généralement pas remboursée, sauf en cas de malformation reconnue.
- Reprise des activités légères : après 7 jours.
- Reprise du sport : après 4 à 6 semaines, selon l’intensité.
- Port du soutien-gorge de contention : pendant au moins 6 semaines.
Comme toute chirurgie, l’augmentation mammaire comporte des risques, bien que rares :
- Infections.
- Hématomes.
- Rupture ou déplacement des implants.
Un suivi régulier permet de prévenir ou traiter rapidement ces éventualités.
Les implants modernes sont conçus pour durer entre 10 et 15 ans. Cependant, ils ne nécessitent pas de remplacement systématique, sauf en cas de complication ou si la patiente souhaite un changement de volume.
Les résultats définitifs sont visibles après 3 à 6 mois, lorsque les seins ont retrouvé leur position naturelle et que tout gonflement a disparu.
Oui, l’allaitement est généralement possible, surtout si les implants sont placés derrière le muscle pectoral. Le chirurgien s’assure de préserver les canaux galactophores lors de l’intervention.
L’intervention est possible dès la fin de la croissance mammaire, généralement après 18 ans. Cependant, chaque cas est évalué individuellement pour s’assurer de la maturité physique et psychologique de la patiente.
La période post-opératoire est généralement peu douloureuse grâce à l’utilisation d’antalgiques adaptés. Les patientes décrivent plutôt une sensation de tiraillement ou de pression dans la poitrine.
Les cicatrices sont discrètes et placées stratégiquement :
- Dans le pli sous-mammaire.
- Autour de l’aréole.
- Sous les aisselles.
Avec des soins adaptés, elles s’estompent avec le temps et deviennent presque invisibles.
L’intervention d’augmentation mammaire dure environ 1h30, sous anesthésie générale.

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