I. Introduction : comprendre l’augmentation mammaire
L’augmentation mammaire est une intervention chirurgicale destinée à corriger une hypotrophie mammaire, définie comme un volume des seins inférieur à la moyenne, soit environ 250 cc pour une morphologie standard. Cette insuffisance peut être congénitale, liée à un développement insuffisant de la glande mammaire à la puberté, ou apparaître secondairement, après une grossesse ou une perte de poids importante.
Dans certains cas, l’amaigrissement s’accompagne d’une ptôse mammaire (affaissement du sein avec malposition de l’aréole), renforçant l’indication d’une correction chirurgicale. L’augmentation mammaire fait ainsi partie des demandes les plus fréquentes en chirurgie esthétique, tout en restant un geste à visée strictement non médicale, sauf rares cas d’agénésie mammaire pouvant ouvrir droit à une prise en charge partielle après entente préalable.
👉 Voir les photos avant-après d’une augmentation mammaire
« L’augmentation mammaire n’est pas une réponse uniforme. Elle s’adresse à des situations anatomiques précises, qu’il s’agisse d’une glande mammaire insuffisamment développée ou d’un volume perdu après grossesse ou amaigrissement. Le rôle du chirurgien est d’analyser chaque cas de manière individualisée. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
II. Augmentation mammaire : définition et procédés disponibles
L’augmentation mammaire peut être réalisée selon trois procédés distincts, choisis en fonction de la morphologie, de l’âge et des antécédents médicaux de la patiente. Chaque technique présente des indications spécifiques et doit être envisagée dans le cadre d’une consultation médicale approfondie.
👉 Voir la vidéo : L’augmentation mammaire expliquée par le Docteur Luini
Augmentation mammaire par implants
La méthode la plus répandue repose sur la mise en place de prothèses mammaires. Celles-ci peuvent être pré-remplies de gel de silicone de nouvelle génération, dont la consistance se rapproche du tissu mammaire naturel, ou gonflables au sérum physiologique. Le choix du type de prothèse dépend de la morphologie thoracique, du volume souhaité et des caractéristiques cutanées.
« L’utilisation d’implants mammaires repose sur des dispositifs médicaux strictement normés, répondant à des critères de sécurité et de traçabilité. Le choix de l’implant se fait toujours en fonction de la morphologie réelle de la patiente. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Augmentation mammaire par injection de graisse (lipofilling)
Le lipofilling mammaire consiste à prélever la graisse de la patiente, à la purifier puis à la réinjecter dans le sein. Cette technique offre un résultat naturel et définitif, mais l’augmentation obtenue reste modérée. En moyenne, un à deux bonnets peuvent être gagnés, correspondant à un volume de 200 à 250 cc. Une partie de la graisse injectée est résorbée au cours des mois qui suivent, et une deuxième séance peut parfois être envisagée.
« Le lipofilling mammaire est une technique intéressante lorsqu’une augmentation modérée est souhaitée. Son efficacité dépend directement de la qualité de la graisse prélevée et de la capacité des tissus receveurs à l’intégrer durablement. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Augmentation mammaire composite
L’augmentation composite associe la pose d’implants et l’injection de graisse. Cette approche permet de combiner les avantages des deux techniques : restaurer le volume mammaire grâce à l’implant et améliorer le galbe ou les contours avec la graisse. Elle reste réservée à certaines indications et requiert une planification chirurgicale rigoureuse.
« L’augmentation composite illustre l’évolution des techniques mammaires : associer un implant pour le volume central et un lipofilling pour l’harmonisation périphérique. Cette combinaison reste cependant indiquée de manière sélective. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Visualiser le résultat grâce aux gabarits d’essayage
Afin d’accompagner chaque patiente dans son choix, le Dr Julien Luini propose systématiquement un essayage lors de la consultation. Des gabarits spécifiques sont placés directement dans le soutien-gorge, ce qui permet de visualiser concrètement le volume et l’harmonie attendus en fonction de la morphologie.
« L’essayage avec des gabarits est le meilleur moyen pour la patiente de se projeter et de définir le résultat qui correspond le mieux à ses attentes. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
III. Augmentation mammaire par implants : composition et types de prothèses
Prothèses pré-remplies de gel de silicone
La majorité des augmentations mammaires par implants repose aujourd’hui sur l’utilisation de prothèses pré-remplies de gel de silicone cohésif. Leur consistance se rapproche de celle du tissu mammaire naturel, ce qui permet d’obtenir une texture souple et physiologique. Ces implants bénéficient de membranes renforcées qui réduisent le risque de rupture et offrent une meilleure durabilité dans le temps.
« Les implants mammaires modernes en silicone cohésif ont profondément amélioré la sécurité et la qualité des résultats. Leur comportement mécanique se rapproche de celui du sein naturel, tout en offrant une meilleure stabilité dans le temps. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Prothèses gonflables au sérum physiologique
Moins fréquemment utilisées, les prothèses remplies de sérum physiologique peuvent être ajustées en volume au moment de l’intervention. Elles présentent l’avantage de contenir un liquide naturellement résorbable par l’organisme en cas de rupture. Leur texture est toutefois moins proche de celle du sein naturel, ce qui limite leur utilisation.
« Les prothèses au sérum physiologique constituent une alternative, mais leur rendu tactile reste plus artificiel que celui du gel de silicone. Leur intérêt réside surtout dans leur sécurité biologique. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
IV. Augmentation mammaire et techniques chirurgicales
Les incisions possibles lors d’une augmentation mammaire
L’augmentation mammaire par implants nécessite la réalisation d’une incision pour permettre la mise en place de la prothèse. Plusieurs voies d’abord sont possibles, chacune présentant des spécificités :
- Incision transmamelonnaire : réalisée à travers l’aréole.
- Incision transaréolaire ou hémi-aréolaire : passant partiellement par le contour aréolaire.
- Incision dans le sillon sous-mammaire : discrète, elle suit le pli naturel sous le sein.
« Le choix de l’incision dépend de la morphologie du sein, du type d’implant et du projet chirurgical global. L’objectif est de minimiser la visibilité de la cicatrice tout en garantissant un accès sûr et contrôlé. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Le positionnement des implants mammaires
- Sous-glandulaire : l’implant est situé directement derrière la glande mammaire, technique indiquée lorsque la couverture cutanée est suffisante.
- Sous-musculaire : l’implant est placé sous le muscle grand pectoral, apportant une couverture supplémentaire et limitant certains risques esthétiques.
- Dual plan (bi-plan) : la partie supérieure de l’implant est sous-musculaire, tandis que la partie inférieure est sous-glandulaire, combinant les avantages des deux approches.
« Le choix du positionnement est une décision chirurgicale essentielle. Il repose sur l’épaisseur de la peau, la morphologie de la patiente et la projection recherchée. Chaque loge présente des avantages et des limites qui doivent être expliqués en consultation. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
V. Augmentation mammaire : préparation médicale avant l’intervention
Consultations préopératoires obligatoires
Avant toute augmentation mammaire, deux consultations médicales, espacées d’au moins quinze jours, sont indispensables. Elles permettent d’informer la patiente, de répondre à ses questions et de lui laisser un délai de réflexion. Un interrogatoire complet et un examen clinique détaillé sont réalisés pour analyser la morphologie, la qualité de la peau et les éventuelles contre-indications.
« La consultation préopératoire est un temps fondamental. Elle ne se limite pas au choix d’un implant, mais engage une analyse complète de la morphologie et de l’état de santé de la patiente. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Examens d’imagerie et bilan médical
Un bilan radiologique préopératoire est prescrit systématiquement. Il comprend une mammographie et une échographie mammaire, afin de vérifier l’intégrité du tissu glandulaire et d’exclure toute anomalie. Un bilan sanguin et une consultation anesthésique sont également nécessaires, au minimum 48 heures avant l’intervention.
« Les examens d’imagerie préopératoires ne sont pas une formalité. Ils constituent une étape de sécurité, permettant de disposer d’un état de référence précis avant toute chirurgie mammaire. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Préparation avant l’intervention
Certaines précautions médicales sont nécessaires pour réduire les risques post-opératoires :
- arrêt du tabac un mois avant et un mois après l’intervention, pour éviter les retards de cicatrisation ;
- interdiction de prendre aspirine et anti-inflammatoires dans les quinze jours précédant l’opération, afin de limiter le risque d’hémorragie ;
- prescription d’un soutien-gorge de contention, qui sera porté dès la fin de l’intervention.
« La préparation préopératoire fait partie intégrante du succès de l’intervention. Le respect strict des consignes conditionne la qualité de la cicatrisation et la sécurité post-opératoire. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
VI. Déroulement médical d’une intervention d’augmentation mammaire
👉 Lire la fiche d’information a été conçue sous l’égide de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE)
Hospitalisation et anesthésie
L’augmentation mammaire est réalisée sous anesthésie générale, ce qui signifie que la patiente dort durant toute la durée de l’intervention. L’hospitalisation est courte : dans la grande majorité des cas, une seule nuit suffit. Cette période permet d’assurer une surveillance médicale rapprochée, en particulier pour contrôler la douleur et vérifier l’absence de complications précoces. La sortie intervient généralement dès le lendemain, avec un traitement adapté et les premières recommandations post-opératoires.
« Les premières heures après une chirurgie mammaire sont décisives. L’hospitalisation courte permet d’assurer un suivi optimal, tant sur le plan du confort que de la sécurité médicale. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Durée et étapes de l’intervention
L’acte chirurgical dure en moyenne 1 heure, selon les caractéristiques anatomiques et la technique retenue. Le temps opératoire comprend plusieurs étapes :
- Incision : réalisée dans le sillon sous-mammaire, au niveau de l’aréole.
- Création de la loge : le chirurgien prépare l’espace qui accueillera l’implant, en position sous-glandulaire, sous-musculaire ou en dual plan.
- Mise en place de la prothèse : l’implant est introduit avec précaution afin d’éviter tout traumatisme mécanique.
- Contrôle de symétrie et ajustement : le positionnement est vérifié, puis corrigé si nécessaire.
- Fermeture et pansement : les tissus sont suturés avec soin pour favoriser une cicatrisation discrète.
« La chirurgie mammaire est une succession d’étapes précises et codifiées. Chaque phase – de l’incision à la fermeture – doit être réalisée avec rigueur pour garantir un résultat harmonieux et sécurisé. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
VII. Suites opératoires après une augmentation mammaire
Les suites immédiates après une augmentation mammaire
À la sortie de la clinique, les patientes portent un soutien-gorge médical de contention, mis en place dès la fin de l’intervention. Ce dispositif doit être porté jour et nuit pendant un mois afin de maintenir les implants mammaires en bonne position et de favoriser une cicatrisation optimale.
Les premiers jours, il est fréquent d’observer :
- un œdème (gonflement des seins),
- des ecchymoses (bleus),
- une gêne à l’élévation des bras.
Ces manifestations post-opératoires sont transitoires et font partie du processus normal de récupération.
« Les suites d’une augmentation mammaire doivent être anticipées : le soutien-gorge compressif, la gestion de la douleur et le repos initial sont les trois piliers d’une récupération réussie. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
La gestion de la douleur après pose de prothèses mammaires
Les douleurs post-opératoires sont en général modérées et bien contrôlées par des antalgiques classiques prescrits dès la sortie. Leur intensité dépend du volume de la prothèse mammaire choisie et du type de loge chirurgicale (sous-musculaire, sous-glandulaire ou dual plan). Les douleurs tendent à s’atténuer progressivement dans les jours qui suivent, avec une amélioration notable après la première semaine.
« L’intensité de la douleur après augmentation mammaire varie selon la technique utilisée et la sensibilité individuelle. Elle reste en grande majorité bien prise en charge par des traitements adaptés. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Reprise des activités quotidiennes et professionnelles
Une indisponibilité d’environ une semaine est généralement nécessaire avant de reprendre ses activités sociales ou professionnelles. Durant cette période, il est conseillé d’éviter tout effort sollicitant la ceinture scapulaire (port de charges lourdes, mouvements amples des bras).
La reprise de l’activité sportive n’est autorisée qu’au bout de deux mois, une fois la cicatrisation stabilisée et les implants correctement intégrés.
« La reprise des activités doit être progressive et encadrée. Le respect du délai de deux mois avant la reprise sportive est fondamental pour protéger les tissus et assurer la stabilité de l’implant. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
La cicatrisation mammaire et le suivi post-opératoire
La cicatrisation après une augmentation mammaire dépend de la qualité initiale de la peau et du respect des consignes post-opératoires. Les fils sont résorbables et ne nécessitent pas de retrait. Le suivi médical est indispensable : il permet de vérifier l’évolution de la cicatrice, la bonne position des prothèses mammaires et l’absence de complications. Des consultations régulières sont planifiées dans les semaines qui suivent.
« La surveillance post-opératoire est indissociable de l’acte chirurgical. Elle permet de contrôler la cicatrisation, la tolérance des implants et d’intervenir rapidement en cas d’anomalie. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
VIII. Résultats de l’augmentation mammaire et suivi médical
Temporalité des résultats après augmentation mammaire
Le résultat d’une augmentation mammaire ne peut être jugé immédiatement. Les premières semaines sont marquées par un œdème et parfois des ecchymoses. La poitrine apparaît alors plus ferme et tendue qu’elle ne le sera à terme. Le résultat commence à se stabiliser après 6 à 8 semaines, lorsque la peau retrouve sa souplesse et que les tissus s’adaptent aux implants mammaires. Le rendu final est généralement apprécié après 3 à 6 mois.
👉 Découvrir les résultats avant-après d’une augmentation mammaire
« Le résultat d’une augmentation mammaire est une évolution progressive. Il ne faut pas juger l’aspect de la poitrine dans les premiers jours, car la peau et les tissus nécessitent un temps d’adaptation. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Qualité de la peau et cicatrisation
La qualité initiale de la peau est un facteur déterminant dans le rendu esthétique final. Une peau souple et élastique s’adapte plus facilement à l’implant, tandis qu’une peau fine ou distendue impose certaines limites. La cicatrisation, quant à elle, évolue sur plusieurs mois : les cicatrices sont au départ rosées, puis s’éclaircissent progressivement pour devenir discrètes.
« La qualité de la peau influence directement le résultat esthétique. Une cicatrice évolue sur plusieurs mois : l’évaluation définitive ne peut se faire qu’au terme du processus cicatriciel. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Risque de coque périprothétique
Malgré les progrès réalisés, certaines patientes peuvent développer une coque périprothétique. Il s’agit d’une membrane fibreuse formée naturellement par l’organisme autour de la prothèse mammaire. Dans certains cas, cette coque peut devenir épaisse et entraîner une gêne esthétique ou fonctionnelle. Une réintervention peut alors être nécessaire pour retirer la coque et remplacer l’implant.
« La coque périprothétique est une réaction naturelle de l’organisme. Elle n’est pas systématique mais doit être surveillée, car dans certains cas elle peut nécessiter une prise en charge chirurgicale. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Grossesse et allaitement après une augmentation mammaire
Une grossesse après augmentation mammaire est tout à fait possible, sans danger ni pour la mère ni pour l’enfant. Il est cependant recommandé d’attendre au moins 6 mois après l’intervention avant de débuter une grossesse. L’allaitement reste possible dans la majorité des cas, selon la technique chirurgicale utilisée et le type d’incision.
« La présence d’implants mammaires n’empêche pas une grossesse ni un allaitement. La prudence consiste simplement à respecter un délai de cicatrisation avant toute maternité. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
IX. Augmentation mammaire par injection de graisse : indications et limites
Conditions médicales strictes
L’augmentation mammaire par injection de graisse, également appelée lipofilling, est encadrée par des recommandations précises. Elle est autorisée en France par la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique depuis 2011, sous conditions :
- patientes de moins de 35 ans,
- absence d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein,
- bilan radiologique complet préalable (mammographie, échographie, IRM),
- engagement à réaliser une imagerie de référence un an après, puis à rester sous surveillance médicale régulière.
« Le lipofilling mammaire est une technique codifiée, qui ne peut être proposé qu’à des patientes répondant à des critères stricts de sécurité médicale et de suivi à long terme. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Déroulement technique du lipofilling mammaire
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale et dure en moyenne 1h. Elle repose sur trois étapes successives :
- Prélèvement de la graisse par liposuccion dans une zone où elle est disponible (abdomen, cuisses, hanches).
- Purification par centrifugation, afin d’isoler les cellules graisseuses viables.
- Réinjection du tissu graisseux par micro-incisions dans différentes couches du sein (sous-cutanée, intraglandulaire, intramusculaire).
« Le lipofilling mammaire repose sur la viabilité du greffon adipeux. Chaque dépôt doit être fractionné et finement réparti pour favoriser sa vascularisation et sa survie. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Résultats et limites de l’augmentation mammaire par graisse
Le résultat est naturel et définitif, mais il reste modéré : la patiente peut espérer un gain de volume d’un à deux bonnets, correspondant en moyenne à une prothèse de 200 à 250 cc. Une partie de la graisse injectée est résorbée dans les mois qui suivent, et une seconde intervention peut être envisagée à 6 mois si le volume obtenu est insuffisant. Contrairement aux implants, l’évolution du volume suit les variations pondérales de la patiente.
« Le lipofilling permet une augmentation mammaire harmonieuse mais limitée. Il n’est pas destiné à remplacer les prothèses lorsqu’un gain de volume important est recherché. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
X. Durée de vie des implants mammaires et nécessité de remplacement
La longévité moyenne des implants mammaires
Contrairement à une idée reçue, une augmentation mammaire par implants ne constitue pas un geste définitif à vie. Les prothèses mammaires sont des dispositifs médicaux durables, mais elles ne sont pas conçues pour rester en place indéfiniment. Leur longévité moyenne est estimée entre 10 et 15 ans, en fonction du type d’implant, de la qualité de l’enveloppe et de la tolérance individuelle.
« Les implants mammaires ne sont pas éternels. Leur durée de vie est généralement longue, mais elle dépend à la fois des caractéristiques du dispositif et de la réaction propre de l’organisme. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Situations imposant un changement d’implant
Le remplacement d’un implant n’est pas systématique au terme d’une période fixe : il dépend d’indications médicales précises. Les principales situations concernent :
- une usure naturelle de l’implant ou une rupture,
- l’apparition d’une coque périprothétique gênante,
- une évolution morphologique (amaigrissement, grossesse, relâchement cutané),
- ou encore le souhait de la patiente de modifier le volume initialement choisi.
« Le changement d’implant est décidé lorsqu’une complication survient ou lorsque l’anatomie évolue. Il ne s’agit pas d’un geste systématique mais d’une décision médicale individualisée. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Importance de la surveillance clinique
Après une augmentation mammaire, un suivi médical régulier est indispensable. Des consultations sont programmées à court terme après l’intervention, puis espacées, afin de vérifier la bonne tolérance des implants. En cas de doute, un examen d’imagerie (échographie ou IRM mammaire) peut être prescrit pour contrôler l’intégrité des prothèses.
« La surveillance à long terme est une condition essentielle de sécurité. Elle permet de s’assurer que les implants restent en bon état et bien tolérés par les tissus. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
X. Durée de vie des implants mammaires et nécessité de remplacement
La longévité moyenne des implants mammaires
Contrairement à une idée reçue, une augmentation mammaire par implants ne constitue pas un geste définitif à vie. Les prothèses mammaires sont des dispositifs médicaux durables, mais elles ne sont pas conçues pour rester en place indéfiniment. Leur longévité moyenne est estimée entre 10 et 15 ans, en fonction du type d’implant, de la qualité de l’enveloppe et de la tolérance individuelle.
« Les implants mammaires ne sont pas éternels. Leur durée de vie est généralement longue, mais elle dépend à la fois des caractéristiques du dispositif et de la réaction propre de l’organisme. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Situations imposant un changement d’implant
Le remplacement d’un implant n’est pas systématique au terme d’une période fixe : il dépend d’indications médicales précises. Les principales situations concernent :
- une usure naturelle de l’implant ou une rupture,
- l’apparition d’une coque périprothétique gênante,
- une évolution morphologique (amaigrissement, grossesse, relâchement cutané),
- ou encore le souhait de la patiente de modifier le volume initialement choisi.
« Le changement d’implant est décidé lorsqu’une complication survient ou lorsque l’anatomie évolue. Il ne s’agit pas d’un geste systématique mais d’une décision médicale individualisée. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
Importance de la surveillance clinique
Après une augmentation mammaire, un suivi médical régulier est indispensable. Des consultations sont programmées à court terme après l’intervention, puis espacées, afin de vérifier la bonne tolérance des implants. En cas de doute, un examen d’imagerie (échographie ou IRM mammaire) peut être prescrit pour contrôler l’intégrité des prothèses.
« La surveillance à long terme est une condition essentielle de sécurité. Elle permet de s’assurer que les implants restent en bon état et bien tolérés par les tissus. »
— Docteur Luini, Chirurgien Plastique, Reconstructrice et Esthétique
XII. FAQ — Le Dr Julien Luini répond à vos questions au sujet de l’augmentation mammaire
1. Quelle est la durée de vie réelle des implants mammaires ?
Les implants mammaires modernes sont conçus avec des membranes renforcées qui améliorent leur durabilité. Leur longévité moyenne est estimée entre 10 et 15 ans, mais elle varie selon le type de prothèse, la réaction de l’organisme et l’évolution morphologique du sein. Un remplacement n’est pas automatique à une échéance fixe : il est décidé en cas de complication (rupture, coque) ou si la patiente souhaite modifier le volume initial. Des examens d’imagerie réguliers permettent de vérifier leur intégrité.
« Les implants mammaires ne sont pas éternels. Leur surveillance clinique et radiologique est essentielle pour décider, si nécessaire, d’un remplacement. »
— Docteur Luini
2. L’augmentation mammaire laisse-t-elle des cicatrices visibles ?
Toute augmentation mammaire par implants nécessite une incision, donc une cicatrice. Les principales voies sont le sillon sous-mammaire ou l’aréole. Leur emplacement est choisi pour rester le plus discret possible, en fonction de la morphologie et du projet chirurgical. Les cicatrices s’éclaircissent au fil des mois pour devenir fines et peu visibles, sous réserve d’un bon suivi post-opératoire.
« Une cicatrice évolue toujours avec le temps. Son intégration dépend autant de la technique que de la biologie individuelle de la patiente. »
— Docteur Luini
3. Peut-on allaiter après une augmentation mammaire ?
L’allaitement après pose d’implants mammaires est possible dans la majorité des cas. Les techniques chirurgicales actuelles préservent les canaux galactophores, permettant une lactation normale.
« La présence d’implants mammaires n’empêche pas d’allaiter. Le geste chirurgical respecte l’anatomie fonctionnelle du sein. »
— Docteur Luini
4. Peut-on tomber enceinte après une augmentation mammaire ?
Une grossesse après augmentation mammaire est tout à fait envisageable. Il est simplement recommandé d’attendre au moins 6 mois après l’intervention pour laisser le temps à la cicatrisation et à l’intégration des implants.
« Une grossesse est compatible avec la présence d’implants, à condition de respecter un délai raisonnable après l’intervention. »
— Docteur Luini
5. L’augmentation mammaire est-elle douloureuse ?
Les douleurs post-opératoires sont variables selon la patiente et la technique utilisée. Elles sont généralement bien contrôlées par des antalgiques simples et disparaissent progressivement en quelques jours.
« La douleur est variable selon la patiente et la technique. Elle reste dans la grande majorité des cas bien contrôlée par des traitements simples. »
— Docteur Luini
6. Quels sont les risques spécifiques d’une augmentation mammaire ?
Outre les risques chirurgicaux classiques (hématome, infection), certaines complications spécifiques peuvent survenir comme la coque périprothétique, la rupture ou le déplacement de l’implant. Ces cas restent rares et sont surveillés par le suivi médical.
« La coque périprothétique est une éventualité connue. Sa détection précoce et une prise en charge adaptée permettent de préserver la qualité du résultat. »
— Docteur Luini
7. Quelle est la différence entre une augmentation mammaire par implants et par lipofilling ?
Le lipofilling mammaire offre un résultat plus naturel mais limité en volume, tandis que les implants permettent une augmentation plus importante et durable. Les deux techniques ont des indications différentes.
« Le lipofilling mammaire permet une augmentation naturelle mais limitée, tandis que les implants offrent une correction volumétrique plus importante. »
— Docteur Luini
8. Combien de temps faut-il pour voir le résultat définitif ?
Le résultat se stabilise entre 3 et 6 mois après l’intervention, le temps que les tissus s’assouplissent et s’adaptent aux implants.
« Le résultat définitif ne doit jamais être jugé dans les premiers jours. L’évaluation esthétique se fait après plusieurs mois, une fois les tissus adaptés. »
— Docteur Luini
9. Quelle est la durée d’arrêt des activités après une augmentation mammaire ?
Une semaine d’arrêt est recommandée avant de reprendre le travail. Le sport doit être évité pendant environ deux mois afin de protéger la cicatrisation.
« Le repos initial conditionne la qualité du résultat. Une reprise trop précoce du sport expose à des complications mécaniques sur l’implant. »
— Docteur Luini
10. Quel suivi est nécessaire après une augmentation mammaire ?
Un suivi clinique et radiologique régulier est indispensable. Des consultations et examens d’imagerie (échographie, IRM) permettent de s’assurer de l’intégrité des implants sur le long terme.
« La surveillance clinique et radiologique à long terme est indissociable de l’augmentation mammaire. »
— Docteur Luini
👉 “ Je souhaite poser mes questions au Docteur Julien Luini”
Contacter le cabinet pour une consultation personnalisée :
- Adresse : Pôle Santé Saint Jean, 62 avenue de Grasse, 06800 Cagnes-sur-Mer
- Téléphone : 04 93 72 97 25
- E-mail : cabinetdocteurluini@gmail.com
- 👉Prendre rendez-vous en ligne sur Doctolib
