De plus en plus de femmes à peine trentenaires ont recours aux injections de toxine botulique pour lutter contre les premiers signes de l’âge. Pourtant, les médecins mettent en garde contre ces soins précoces.

À mesure que le marché des produits utilisés en esthétique médicale et chirurgicale s’étend (5,3 milliards d’euros en 2014), l’âge des consommatrices de toxine botulique – le fameux botox – baisse. C’est ce que nous révèle une étude de l’Imcas (International Master Course on Aging Skin). Aux États-Unis, les chiffres sont significatifs. En 2014, 546.000 personnes de 19 à 34 ans ont subi une injection de botox, un chiffre en augmentation de 11,7 % depuis 2012. En France, aussi des jeunes filles commencent à s’injecter du botox, avant même que les premières rides n’apparaissent, avec l’espoir de prévenir les effets du vieillissement.

« Ma patientèle a changé depuis mes débuts », explique Marie-Hélène Charavel, docteur en médecine esthétique. « Les extrêmes se démarquent. Les patients qui ont recours au botox sont soit de plus en plus jeunes, soit de plus en plus âgés », remarque-t-elle. Les effets escomptés après une injection de toxine botulique : la paralysie du muscle. La peau est plus détendue, plus lisse, et ce, à peine quelques jours après l’intervention. L’effet peut durer jusqu’à six mois. […]

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