Réduction mammaire et chirurgie de l’hypertrophie mammaire : l’analyse médicale du Docteur Julien Luini
Sommaire
- I. Introduction : comprendre la réduction mammaire et ses objectifs
- II. Réduction mammaire : définition médicale et finalité de l’intervention
- III. Techniques chirurgicales en réduction mammaire
- IV. Prise en charge par l’Assurance Maladie
- V. Préparation à une réduction mammaire
- VI. Déroulement de l’intervention de réduction mammaire
- VII. Suites opératoires et convalescence
- VIII. Résultats et bénéfices de la réduction mammaire
- IX. Risques et complications
- X. FAQ – Réponses du Dr Julien Luini à vos questions les plus fréquentes
I. Introduction : comprendre la réduction mammaire et ses objectifs
L’ hypertrophie mammaire se définit par un volume des seins trop important par rapport à la morphologie de la patiente. Cette disproportion peut entraîner à la fois une gêne esthétique et une gêne fonctionnelle, avec des douleurs dorsales ou cervicales, une difficulté à s’habiller ou à pratiquer une activité sportive.
La réduction mammaire (ou plastie mammaire de réduction) fait partie des interventions de chirurgie esthétique des seins qui permet de corriger ce déséquilibre. Elle vise à réduire le volume de la poitrine, à remonter le sein et à réharmoniser la silhouette, tout en préservant un résultat naturel et durable.
La réduction mammaire est une intervention chirurgicale indiquée en cas d’hypertrophie mammaire entraînant une gêne fonctionnelle, des douleurs dorsales ou une gêne à l’habillement et à la pratique sportive. En réduisant le volume glandulaire et cutané excédentaire, elle vise à restaurer un équilibre postural et morphologique.
L’intervention, réalisée sous anesthésie générale, suit un protocole chirurgical codifié et fait l’objet d’une adaptation précise à chaque morphologie.
Des photos avant/après de réduction mammaire sont disponibles pour illustrer les variations de technique, de cicatrices et de résultats selon la morphologie des patientes.
👉 Voir les photos avant/après de réduction mammaire
« La réduction mammaire est une chirurgie de rééquilibre : elle allège la poitrine, redonne de la légèreté au corps et restaure une harmonie naturelle entre le buste et la silhouette. » — Docteur Julien Luini
II. Réduction mammaire : définition médicale et finalité de l’intervention
Qu’est-ce qu’une réduction mammaire ?
La réduction mammaire est une intervention de chirurgie mammaire qui consiste à diminuer le volume des seins tout en les remontant pour corriger la ptose (affaissement). L’objectif de cette plastie mammaire de réduction est double : restaurer une poitrine plus proportionnée à la morphologie et améliorer le confort physique des patientes gênées par le poids de leurs seins.
Sur le plan technique, la réduction mammaire repose sur un retrait précis de tissu glandulaire, graisseux et cutané. Ce geste chirurgical permet de réduire le volume mammaire tout en repositionnant la plaque aréolo-mamelonnaire (aréole et mamelon) dans une position anatomiquement harmonieuse. La peau excédentaire est retirée, la glande mammaire remodelée et les tissus restants redrapés pour obtenir un galbe naturel et symétrique. Cette correction est souvent associée à un lifting du sein, nécessaire pour retendre l’enveloppe cutanée et restaurer une poitrine ferme et bien dessinée.
La réduction mammaire se distingue d’autres actes de chirurgie esthétique du sein comme l’augmentation mammaire ou la correction de ptose.
« La réduction mammaire n’est pas une simple diminution de volume : elle consiste à remodeler l’ensemble du sein pour restituer une forme harmonieuse et durable. » — Docteur Julien Luini
Objectifs médicaux et esthétiques
La réduction mammaire répond à des objectifs à la fois médicaux et esthétiques. Elle ne se limite pas à un geste de remodelage de la poitrine : elle vise avant tout à soulager une gêne physique réelle et à restaurer l’équilibre naturel du corps.
Soulagement des douleurs dorsales et cervicales
L’hypertrophie mammaire provoque souvent des douleurs chroniques du dos, des épaules et de la nuque, liées au poids excessif des seins. Ces tensions posturales peuvent devenir invalidantes au quotidien. La réduction mammaire permet d’alléger significativement cette charge en retirant le tissu mammaire excédentaire. Le résultat est un soulagement immédiat des douleurs dorsales et cervicales, une meilleure posture et une sensation de légèreté retrouvée.
Amélioration du confort vestimentaire et sportif
Le volume mammaire excessif entraîne fréquemment une gêne à l’habillage : difficulté à trouver des vêtements adaptés, bretelles qui marquent la peau, inconfort dans les tenues ajustées. De même, la pratique du sport devient souvent douloureuse ou limitée. Grâce à la réduction mammaire, la patiente retrouve un confort de mouvement et une liberté corporelle durable. Cette amélioration du quotidien fait partie intégrante du bénéfice fonctionnel de l’intervention.
Rétablissement de la proportion du buste
Au-delà de la dimension médicale, la réduction mammaire a également un impact esthétique majeur. Elle permet de réharmoniser la silhouette en redonnant au buste des proportions équilibrées par rapport à la taille et au poids de la patiente. Le résultat recherché est une poitrine plus légère, plus ferme et plus naturelle, adaptée à la morphologie, sans excès ni tension cutanée.
« La réduction mammaire allège autant le corps que l’esprit. Elle libère la posture, améliore le confort quotidien et rétablit une harmonie corporelle souvent perdue depuis des années. » — Docteur Julien Luini
Réduction mammaire : une chirurgie à la fois esthétique et fonctionnelle
La réduction mammaire se distingue des autres interventions de chirurgie esthétique des seins par son double objectif : elle agit à la fois sur le plan fonctionnel et sur le plan esthétique. Elle permet non seulement d’obtenir un buste plus harmonieux, mais aussi de préserver la santé musculo-squelettique en réduisant la charge exercée sur le dos et la nuque.
Sur le plan fonctionnel, la réduction mammaire corrige les conséquences physiques de l’hypertrophie mammaire : douleurs dorsales, mauvaise posture, irritations cutanées sous le pli mammaire, gêne respiratoire ou difficultés à pratiquer une activité physique. En diminuant le poids de la poitrine, cette chirurgie améliore la qualité de vie des patientes et contribue à un meilleur équilibre corporel.
Sur le plan esthétique, la plastie mammaire de réduction vise à redonner au sein une forme naturelle et harmonieuse. Le chirurgien retire l’excès glandulaire et cutané, puis remonte la plaque aréolo-mamelonnaire pour replacer le sein dans une position équilibrée et esthétique. Le résultat recherché est une poitrine proportionnée, symétrique et élégante, respectant la morphologie et les attentes de la patiente.
« La réduction mammaire conjugue esthétique et santé. Elle allège les contraintes physiques liées à l’hypertrophie mammaire tout en redonnant au sein une forme harmonieuse, adaptée à la silhouette. » — Docteur Julien Luini
Des photos avant/après de réduction mammaire sont disponibles pour illustrer les variations de technique, de cicatrices et de résultats selon la morphologie des patientes.
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III. Techniques chirurgicales en réduction mammaire
Les principes de la plastie mammaire de réduction
La réduction mammaire, également appelée plastie mammaire de réduction, repose sur des principes chirurgicaux précis. L’objectif est de réduire le volume du sein, corriger la ptose mammaire (chute du sein) et repositionner la plaque aréolo-mamelonnaire à une hauteur harmonieuse.
Le chirurgien commence par retirer la peau, la glande et la graisse en excès, de manière équilibrée et symétrique. Ce retrait ciblé permet d’alléger la poitrine tout en préservant une forme naturelle et un galbe harmonieux. La quantité de tissu retirée dépend du volume initial et du résultat souhaité, défini en concertation avec la patiente lors des consultations préopératoires.
Une fois la réduction effectuée, le sein est remodelé et remonté pour lui redonner une position anatomique et un aspect esthétique. La plaque aréolo-mamelonnaire (aréole et mamelon) est replacée plus haut, afin de restaurer la verticalité et l’harmonie du buste. Cette étape délicate vise à conserver une bonne vascularisation du mamelon pour préserver la sensibilité et, lorsque cela est possible, la capacité d’allaitement.
« La plastie mammaire de réduction associe un geste de retrait et de remodelage. L’objectif n’est pas seulement de réduire le volume, mais de redessiner un sein léger, harmonieux et vivant. » — Docteur Julien Luini
Les différentes cicatrices possibles
La réduction mammaire entraîne nécessairement la présence de cicatrices cutanées, leur nombre et leur disposition dépendant de la technique chirurgicale utilisée et du volume à retirer. Ces cicatrices sont le reflet du remodelage du sein et du repositionnement de l’aréole. Le chirurgien choisit toujours la méthode la moins invasive possible, adaptée à la morphologie et à l’importance de l’hypertrophie mammaire.
Cicatrice péri-aréolaire
La première cicatrice, dite péri-aréolaire, est située autour de l’aréole. Elle est systématique car elle permet d’accéder à la glande mammaire et de remonter la plaque aréolo-mamelonnaire. Cette incision suit le contour pigmenté naturel de l’aréole, ce qui rend la cicatrice très discrète à long terme.
Cicatrice verticale
La cicatrice verticale relie le bord inférieur de l’aréole au sillon sous-mammaire. Elle est nécessaire lorsque la ptose mammaire (chute du sein) est marquée. Cette incision permet de retendre la peau du pôle inférieur du sein et de reconcentrer le volume glandulaire pour redonner un galbe ferme et naturel.
Cicatrice horizontale sous-mammaire
Lorsque l’excédent cutané et glandulaire est important, une cicatrice horizontale peut être ajoutée dans le sillon sous-mammaire. Placée sous le sein, elle est totalement dissimulée par le volume mammaire ou par les sous-vêtements.
Cicatrice en T inversé : technique la plus fréquente
L’association de ces trois incisions (péri-aréolaire, verticale et horizontale) forme la cicatrice dite “en T inversé” ou “en ancre de marine”. C’est la technique la plus couramment utilisée dans les cas d’hypertrophie mammaire importante, car elle permet une remise en tension optimale de la peau et un remodelage précis du sein. Cette méthode assure un résultat stable et symétrique, avec un repositionnement naturel de la plaque aréolo-mamelonnaire.
« Les cicatrices d’une réduction mammaire dépendent du volume à corriger. La technique en T inversé reste la plus utilisée, car elle permet un remodelage complet et durable du sein, tout en garantissant un résultat naturel. » — Docteur Julien Luini
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Correction des asymétries mammaires
La réduction mammaire permet également de corriger les asymétries mammaires, souvent présentes en cas d’hypertrophie mammaire. Ces différences de volume ou de position entre les deux seins sont très fréquentes, et peuvent être sources de gêne esthétique ou d’inconfort postural. L’intervention vise donc à obtenir une symétrie harmonieuse en travaillant de façon individualisée sur chaque sein.
Ajustement du volume et de la position des aréoles
Lors d’une plastie mammaire de réduction, le chirurgien adapte le volume retiré sur chaque sein pour compenser les éventuelles différences initiales. Cette précision technique permet de rétablir une symétrie de taille et de projection tout en conservant la forme naturelle de la poitrine. La plaque aréolo-mamelonnaire (aréole et mamelon) est repositionnée à la même hauteur des deux côtés, garantissant un rendu visuellement équilibré.
Recherche d’un équilibre morphologique
L’objectif final d’une réduction mammaire n’est pas seulement de réduire le volume des seins, mais de rétablir l’harmonie du buste dans son ensemble. Le chirurgien veille à obtenir un alignement naturel, une symétrie douce et une cohérence morphologique entre les deux seins, en tenant compte de la taille, du thorax et de la posture de la patiente.
« La réduction mammaire permet d’harmoniser les volumes et d’équilibrer les formes. La symétrie n’est pas une recherche de perfection absolue, mais celle d’une cohérence naturelle et féminine. » — Docteur Julien Luini
IV. Prise en charge par l’Assurance Maladie
Conditions de remboursement
La réduction mammaire peut, dans certains cas, être prise en charge par l’Assurance Maladie, lorsqu’elle présente un objectif fonctionnel et non purement esthétique. Cette distinction repose sur le volume de tissu mammaire retiré et sur le retentissement physique de l’hypertrophie mammaire. Seules certaines interventions de chirurgie du sein sont considérées comme réparatrices et peuvent bénéficier d’un remboursement partiel.
Seuil de 300 g par sein
Selon les critères médicaux en vigueur, une réduction mammaire est considérée comme chirurgie réparatrice lorsque le chirurgien retire au moins 300 grammes de tissu par sein. En dessous de ce seuil, l’intervention est classée comme chirurgie esthétique et ne bénéficie donc pas de remboursement par la Sécurité sociale. Ce critère est évalué lors de la consultation préopératoire, après un examen clinique précis et une estimation du volume à retirer.
La prise en charge éventuelle dépend également des symptômes associés : douleurs dorsales ou cervicales chroniques, gêne à la marche ou à la pratique du sport, ou encore lésions cutanées liées au poids de la poitrine.
Distinction entre chirurgie esthétique et réparatrice
Lorsqu’elle répond à une gêne fonctionnelle avérée, la réduction mammaire réparatrice vise à soulager un trouble physique et entre dans le cadre des actes médicaux remboursables. En revanche, lorsqu’elle est motivée par un objectif purement esthétique — c’est-à-dire sans conséquence médicale notable —, elle reste à la charge de la patiente.
« La prise en charge d’une réduction mammaire dépend du volume retiré et du retentissement fonctionnel. Au-delà de 300 grammes par sein, il s’agit d’un acte réparateur reconnu par l’Assurance Maladie. » — Docteur Julien Luini
Évaluation en consultation
La décision d’entreprendre une réduction mammaire repose sur une évaluation médicale approfondie réalisée en consultation. C’est lors de cet entretien que le chirurgien détermine si l’intervention relève d’une chirurgie esthétique ou d’une chirurgie réparatrice pouvant être prise en charge par l’Assurance Maladie.
Estimation du volume à retirer
Au cours de la consultation préopératoire, le volume mammaire à retirer est estimé avec précision. Le chirurgien procède à un examen clinique détaillé, mesurant la taille du sein, la position des aréoles et la qualité de la peau. L’objectif est de déterminer la quantité de tissu glandulaire et cutané à retirer pour obtenir un résultat à la fois harmonieux et médicalement justifié.
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Rôle du chirurgien dans la décision médicale
Le rôle du chirurgien est essentiel : il oriente la décision médicale en fonction des critères réglementaires, de l’importance de l’hypertrophie mammaire et des attentes esthétiques de la patiente. Il explique en toute transparence si la réduction mammaire entre dans le cadre d’une prise en charge partielle par la Sécurité sociale, ou si elle relève d’un acte de chirurgie esthétique non remboursé.
« La consultation est le moment clé : elle permet d’évaluer le volume à retirer, de comprendre la gêne fonctionnelle et de déterminer la nature exacte de l’intervention, qu’elle soit esthétique ou réparatrice. » — Docteur Julien Luini
V. Préparation à une réduction mammaire
Consultations préopératoires obligatoires
Avant toute réduction mammaire, deux consultations préopératoires espacées d’au moins 15 jours sont indispensables. Ce délai de réflexion est obligatoire dans le cadre d’une chirurgie esthétique non prise en charge, afin de garantir une décision éclairée et sereine.
Lors de la première consultation, le Docteur Julien Luini réalise un interrogatoire complet et un examen clinique minutieux afin d’évaluer la forme, le volume, la qualité de la peau et la symétrie des seins. Des photographies médicales sont réalisées pour constituer le dossier préopératoire.
Lors de la seconde consultation, le Dr Luini revient en détail sur le plan opératoire, les risques éventuels, le processus de cicatrisation et les soins post-chirurgicaux. C’est également à ce moment qu’est remis le devis détaillé.
« Les deux consultations préopératoires permettent d’établir un lien de confiance. Elles sont essentielles pour adapter la chirurgie à chaque patiente, expliquer le déroulement de l’intervention et anticiper le résultat esthétique. » — Docteur Julien Luini
Examens d’imagerie et bilan médical
Un bilan d’imagerie complet est systématiquement prescrit avant une réduction mammaire afin d’assurer la sécurité médicale de l’intervention.
Mammographie + échographie mammaire
Une Mammographie et une échographie mammaire bilatérale sont réalisées avant l’opération. Ces examens permettent une analyse précise de la structure interne du sein et de détecter d’éventuelles lésions ou kystes.
Consultation anesthésique
La Consultation avec le médecin anesthésiste est obligatoire et doit avoir lieu au minimum 48 heures avant l’intervention. Un bilan sanguin préopératoire est souvent prescrit afin de compléter l’évaluation médicale.
« Les examens préopératoires, notamment la mammographie, l’échographie et la consultation anesthésique, assurent la sécurité du geste chirurgical. Ils sont indispensables avant toute réduction mammaire. » — Docteur Julien Luini
Consignes préopératoires essentielles
Arrêt du tabac et des anti-inflammatoires
Le Docteur Julien Luini recommande un arrêt complet du tabac au moins un mois avant et un mois après la chirurgie. La prise d’anti-inflammatoires, d’aspirine ou d’anticoagulants est formellement déconseillée dans les 15 jours précédant l’intervention.
Prescription du soutien-gorge de contention
Un soutien-gorge de contention médicale est prescrit et doit être apporté le jour de l’intervention. Le port du soutien-gorge de contention est ensuite recommandé jour et nuit pendant un mois.
Hygiène de vie et préparation physique
Dans les jours qui précèdent la réduction mammaire, il est conseillé de maintenir un poids stable et d’adopter une alimentation équilibrée.
« Une préparation rigoureuse avant la réduction mammaire conditionne le bon déroulement de la chirurgie et la qualité du résultat. Le respect des consignes préopératoires est essentiel à la sécurité et à la cicatrisation. » — Docteur Julien Luini
VI. Déroulement de l’intervention de réduction mammaire
Type d’anesthésie et durée
La réduction mammaire se pratique sous anesthésie générale. L’intervention dure en moyenne entre 1 h 30 et 2 heures. Une hospitalisation de 24 heures est généralement prévue. Avant le début de l’intervention, le Docteur Julien Luini effectue des marquages précis sur la poitrine pour repérer les zones d’excédent cutané et glandulaire à retirer.
Étapes de la chirurgie
Incisions selon la technique
Le choix de la technique d’incision dépend directement du volume à retirer et du degré de relâchement cutané. Pour les hypertrophies importantes, la technique en T inversé, associant une cicatrice horizontale dans le sillon sous-mammaire, est la plus utilisée.
Retrait du tissu excédentaire
Le Retrait du tissu mammaire excédentaire constitue le cœur de la plastie mammaire de réduction. Le chirurgien retire de manière ciblée et symétrique la glande mammaire, la graisse et la peau en excès, tout en préservant la fonction glandulaire et la sensibilité aréolaire.
Remodelage et remontée du sein
Une fois l’excédent glandulaire retiré, le Docteur Julien Luini procède au remodelage tridimensionnel du sein. Le sein est ainsi raffermi et recentré sur le thorax, tandis que la plaque aréolo-mamelonnaire est remontée à une hauteur anatomique idéale.
Fermeture soigneuse des sutures
Le Docteur Julien Luini utilise des fils résorbables, placés en plusieurs plans, afin d’assurer une cicatrisation solide et fine. Un pansement compressif modelant est ensuite appliqué, associé à la mise en place d’un soutien-gorge de contention.
« Chaque étape d’une réduction mammaire compte. Le dessin, le retrait du tissu, le remodelage et la fermeture doivent être exécutés avec la même précision : celle qui garantit un sein léger, symétrique et naturellement galbé. » — Docteur Julien Luini
VII. Suites opératoires et convalescence
Hospitalisation et suivi post-opératoire immédiat
La réduction mammaire se pratique dans un environnement chirurgical sécurisé, avec un séjour d’une nuit à la clinique. Le Docteur Julien Luini passe systématiquement voir ses patientes après l’intervention.
Les douleurs après une réduction mammaire sont généralement modérées et bien soulagées par les antalgiques simples prescrits. Le port du soutien-gorge de contention médicale débute immédiatement et aide à maintenir la poitrine et à limiter les gonflements.
Une visite de contrôle post-opératoire est programmée dans les jours suivant la sortie afin de vérifier la cicatrisation et d’évaluer la symétrie.
Conseils pour la reprise d’activité
- Repos : Un repos d’une semaine est conseillé, et un arrêt de travail de 10 à 15 jours est généralement prescrit.
- Activité physique : La reprise progressive des activités sportives est autorisée après 1 mois à 6 semaines, en évitant les mouvements impliquant la poitrine et les bras.
- Soins cicatriciels : La patiente est informée sur les gestes d’hygiène à respecter à domicile : éviter l’exposition solaire, bien sécher les cicatrices après la douche, et ne pas appliquer de produits non prescrits.
« Une réduction mammaire se déroule dans un cadre hospitalier sécurisé. La surveillance post-opératoire est continue et le confort immédiat est une priorité. » — Docteur Julien Luini
VIII. Résultats et bénéfices de la réduction mammaire
Transformation esthétique et bien-être physique
La réduction mammaire permet d’obtenir une proportion plus adaptée entre le volume des seins et la morphologie générale de la patiente, tout en améliorant son confort au quotidien.
Bénéfices fonctionnels
L’allègement du volume mammaire entraîne souvent une réduction des douleurs dorsales, cervicales et des épaules. Le résultat est une posture plus stable et une diminution de la fatigue musculaire chronique. La réduction mammaire facilite également le choix des vêtements et permet une activité physique plus confortable.
« La réduction mammaire vise avant tout à rétablir une harmonie corporelle et à soulager les gênes physiques liées au poids des seins. Elle s’inscrit dans une démarche fonctionnelle, réfléchie et personnalisée. » — Docteur Julien Luini
Évolution du résultat dans le temps
Stabilisation à 6 mois
Le volume mammaire et la forme du sein se stabilisent généralement autour du sixième mois.
Cicatrices définitives à 12 mois
Les cicatrices post-opératoires évoluent lentement. Elles sont considérées comme définitives après 12 à 18 mois.
« L’évaluation du résultat d’une réduction mammaire se fait dans le temps. Il faut laisser les tissus s’assouplir et la peau cicatriser naturellement pour juger du rendu final. » — Docteur Julien Luini
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IX. Risques et complications
Comme pour toute intervention chirurgicale, la réduction mammaire comporte des risques inhérents à la chirurgie et à l’anesthésie.
Risques généraux liés à la chirurgie
- Le saignement : Les cas d’hémorragie importante sont rares, mais peuvent nécessiter une réintervention pour évacuer un hématome.
- L’infection : Une surveillance rigoureuse et un traitement antibiotique adapté permettent d’en limiter les conséquences.
- L’hématome : Il correspond à une accumulation de sang sous la peau. Son évacuation est parfois nécessaire.
Risques spécifiques à la plastie mammaire
- Désunion cicatricielle : Une désunion partielle de la cicatrice peut se produire, surtout en cas de tension cutanée importante ou de non-respect de l’arrêt du tabac.
- Nécrose aréolaire : La nécrose partielle de l’aréole est une complication rare, liée à un défaut d’irrigation sanguine. Elle concerne principalement les patientes présentant des facteurs de risque vasculaires (tabac, diabète).
- Altération de la sensibilité : Une diminution transitoire de la sensibilité des mamelons et des aréoles peut être observée. Dans la majorité des cas, la sensibilité revient progressivement sur plusieurs mois.
Prévention et suivi rigoureux
La prévention repose sur le respect scrupuleux des consignes préopératoires et postopératoires, notamment l’arrêt du tabac et le port du soutien-gorge de contention. Le Docteur Julien Luini assure un suivi médical régulier et personnalisé.
« Une évaluation rigoureuse, une préparation adaptée et un suivi attentif permettent d’en réduire considérablement la probabilité. » — Docteur Julien Luini
X. FAQ – Réponses du Dr Julien Luini à vos questions les plus fréquentes
1. L’intervention est-elle douloureuse ?
La douleur post-opératoire est généralement modérée et bien contrôlée par les antalgiques simples prescrits.
2. Combien de temps dure l’hospitalisation ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale et nécessite une nuit d’hospitalisation. La sortie s’effectue après le premier pansement de contrôle et la mise en place du soutien-gorge de contention.
3. À quel moment le résultat esthétique est-il définitif ?
Le volume et la forme des seins se stabilisent au bout de 6 mois environ. Les cicatrices, elles, évoluent plus lentement : leur aspect définitif est évalué après 12 à 18 mois.
4. Est-ce que l’Assurance Maladie prend en charge la réduction mammaire ?
Oui, si le retrait de tissu excédentaire est supérieur à 300 grammes par sein et si l’hypertrophie entraîne une gêne fonctionnelle avérée.
5. L’allaitement sera-t-il possible après l’opération ?
L’allaitement peut être compromis, mais il reste possible dans certains cas selon la technique chirurgicale employée et la conservation de la glande mammaire fonctionnelle. Ce point est toujours abordé lors de la consultation préopératoire.
6. Quelles précautions dois-je prendre avant et après la chirurgie ?
Avant la chirurgie :
- Arrêt complet du tabac 1 mois avant et après l’intervention ;
- Arrêt de l’aspirine et des anti-inflammatoires 15 jours avant ;
- Réalisation d’une mammographie et d’une échographie mammaire récentes.
Après la chirurgie :
- Port du soutien-gorge de contention jour et nuit pendant 1 mois ;
- Hygiène rigoureuse des cicatrices ;
- Suivi médical régulier avec le chirurgien.
7. Une grossesse est-elle déconseillée après une réduction mammaire ?
Il est conseillé d’attendre au moins 12 à 24 mois avant une grossesse, afin de préserver le résultat esthétique et la stabilité des tissus. Une grossesse trop rapprochée peut entraîner une modification du volume et de la forme des seins liée aux variations hormonales.
8. Une réduction mammaire peut-elle être réalisée à tout âge ?
Cette chirurgie est envisageable à partir de la fin de la croissance mammaire, généralement vers 17-18 ans. Chez l’adulte, il n’y a pas de limite d’âge stricte, à condition que l’état de santé général le permette.
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